Si les capacités intellectuelles sont souvent préservées, près de neuf personnes sur dix atteintes de paralysie cérébrale souffrent d’une spasticité sévère — une raideur musculaire qui rend les gestes difficiles et douloureux, limitant fortement l’autonomie au quotidien.
Les traitements actuels ne permettent pas de corriger la cause du trouble : ils visent surtout à soulager les symptômes.
La paralysie cérébrale touche environ un enfant sur 400 dans le monde. Il s’agit de la cause la plus fréquente de handicap moteur à vie.
Elle est généralement diagnostiquée vers l’âge de deux ans et résulte d’une atteinte précoce du cerveau ou de la moelle épinière, qui perturbe le contrôle des mouvements, de la posture et de l’équilibre.
L’équipe du Kathe Laboratory veut changer cela.
Leur objectif : comprendre comment les circuits nerveux de la moelle épinière, qui contrôlent directement nos mouvements, se développent anormalement dans la paralysie cérébrale. Ces perturbations seraient à l’origine de la spasticité et des difficultés motrices observées. En identifiant précisément les cellules et les mécanismes impliqués, l’équipe espère mettre au point de nouvelles thérapies ciblées capables de restaurer le fonctionnement normal des circuits moteurs et de réduire durablement la spasticité.
Cette recherche apporte un espoir concret : celui de développer des traitements qui s’attaquent aux causes profondes de la paralysie cérébrale, pour redonner plus de liberté de mouvement et une meilleure qualité de vie aux personnes concernées.