Étudier Parkinson chez la mouche pour mieux traiter l’humain

Étudier Parkinson chez la mouche pour mieux traiter l’humain

Cheffe de projet:
Pre Emi Nagoshi, Département de génétique & évolution, UNIGE
État d'avancement:
En cours de réalisation et recherche de financement

Découvrir la vidéo de présentation

Une équipe de recherche de l’Université de Genève s’inscrit dans les efforts internationaux visant à mieux comprendre la maladie de Parkinson, une pathologie neurodégénérative qui touche des millions de personnes dans le monde. Malgré les avancées scientifiques significatives de ces dernières décennies, le développement de traitements véritablement efficaces reste un défi majeur.

Pour relever ce défi, les chercheurs utilisent un modèle expérimental inattendu mais puissant : la mouche drosophile. Malgré sa simplicité apparente, cet organisme partage de nombreuses similitudes génétiques et pathologiques avec l’humain, ce qui en fait un outil précieux pour la recherche biomédicale.

L’équipe genevoise a réussi à développer des modèles de la maladie de Parkinson chez la mouche, permettant l’identification d’un mécanisme clé impliqué dans la neurodégénérescence, ainsi qu’une stratégie thérapeutique prometteuse pour la prévenir. Cette approche a déjà montré des résultats encourageants dans des études menées sur des modèles murins et des cellules humaines.

Les travaux en cours visent désormais à rapprocher cette découverte d’une application clinique concrète, dans l’espoir d’offrir de nouvelles perspectives thérapeutiques aux patients atteints de la maladie de Parkinson.